logo

CNIE

contact@cnie.dz
+213 798 12 48 95 / +213 661 40 31 75

Suivez-nous :

Appelez-nous ! +213 661 88 21 26 / +213 23 06 61 68 / +213 661 40 31 75

VIDEO: Face à Google Traduction, le traducteur Pocketalk vendu 249 euros justifie-t-il son prix?

CNIE > Technologie  > VIDEO: Face à Google Traduction, le traducteur Pocketalk vendu 249 euros justifie-t-il son prix?

VIDEO: Face à Google Traduction, le traducteur Pocketalk vendu 249 euros justifie-t-il son prix?

VOYAGE Lancé à 249 euros avec un abonnement international de deux ans, le traducteur de poche Pocketalk peut jouer les interprètes dans 133 pays, mais a pour concurrent direct Google Traduction qui, lui, est gratuit.

 

• Pas toujours facile de se faire comprendre à l’étranger lorsque l’on ne parle ni n’écrit la langue locale.
• Face au célèbre Google Traduction embarqué sur la plupart des smartphones, la firme japonaise Sourcenext tente d’imposer Pocketalk, un petit traducteur de poche fonctionnant dans 74 langues.
• A l’essai, l’appareil s’avère simple, pratique et pertinent, mais à 249 euros, son prix reste un handicap.

 

Evasion en vue durant les fêtes de fin d’année ? Si vous ne parlez pas la langue du pays que vous comptez visiter, il y a évidemment votre smartphone et Google Traduction dedans pour vous aider. L’application de la firme de Mountain View a largement fait ses preuves et permet de traduire gratuitement à l’écrit et à l’oral chaque requête. Alternative : Poketalk développé par la société de logiciels japonais Sourcenext. Ce traducteur de poche est, lui, vendu 249 euros.

 

De la forme d’un galet de 10,9 x 6 x 1,5 cm (pour 85 grammes), l’appareil permet de s’affranchir de l’usage de son smartphone avec un outil à l’emploi excessivement simple. Disposant d’un écran tactile LCD (5 x 3,5 cm), de micros et de deux haut-parleurs, le petit interprète qui fonctionne sur batterie est capable de traduire jusqu’à 74 langues. Il peut ainsi être utilisé dans 133 pays.

 

L’utiliser est un jeu d’enfant : il suffit de choisir sur l’écran la langue « source » et la langue « cible », puis d’appuyer sur le bouton de gauche et de prononcer la phrase que l’on souhaite traduire. En deux secondes à peine, sa traduction s’inscrit à l’écran, mais est aussi prononcée vocalement par une voix féminine. Pour une éventuelle réponse à traduire, il suffit d’appuyer sur le bouton de droite et de laisser votre interlocuteur s’exprimer devant l’appareil pour que ses propos soient traduits, écrits et prononcés dans votre langue.

 

Pocketalk fonctionne pour des phrases, mais aussi pour des pans de texte entiers, comme nous l’avons vérifié en traduisant du français vers l’anglais le premier paragraphe de cet article. La reconnaissance vocale s’effectue sans anicroche et la traduction est instantanée et assez rigoureuse. Parfois, la voix féminine qui traduit nos propos marque une légère pause. On devine que cela permet au traducteur de se synchroniser avec les serveurs auxquels il est relié. Car Pocketalk n’embarque aucun dictionnaire : il a besoin de se synchroniser avec le cloud pour effectuer ses traductions.

 

Une liaison Wifi ou cellulaire est requise pour le fonctionnement de Pocketalk. – SOURCENEXT

 

Pour cela deux solutions : une liaison Internet (pratique et le plus souvent gratuit en intérieur, dans un hôtel ou des commerces, lorsque l’on voyage), ou une liaison cellulaire. Disposant d’un logement pour carte SIM, Pocketalk requiert donc l’ajout d’une carte internationale dont les tarifs varient de quelques dizaines à quelques centaines d’euros selon le pays visité. Aïe, voilà qui plombe un peu l’usage de notre traducteur de poche. Mais bonne nouvelle : l’appareil est fourni avec une carte e-SIM incluse valable partout durant deux ans. Il n’y a donc rien à dépenser en plus de l’achat de l’appareil durant cette période. Ensuite, cette carte pourra être rechargée pour quelques dizaines d’euros, mais l’offre de Pocketalk sur ce point n’est visiblement pas encore finalisée.

 

Google Traduction est plus complet

Nos tests révèlent que face à un smartphone lesté de Google Traduction, Pocketalk s’avère aussi rapide à l’écrit, mais plus rapide à l’oral*. En effet, il est nécessaire d’effectuer une manipulation manuelle sur l’écran de son smartphone pour que Google Traduction passe de l’écrit à l’oral, alors que le traducteur de Sourcenext effectue ces deux opérations simultanément. Et Pocketalk s’exprime mieux que Google, avec une prononciation plus fluide et naturelle.

 

Le traducteur de poche Pocketalk versus Google Traduction

 

A moins d’avoir pensé à télécharger la langue locale dans son smartphone, l’utilisation de Google Traduction dans un pays étranger nécessitera elle aussi l’apport d’un forfait data. Le cas échéant, le logiciel de la firme de Mountain View ne sera donc pas totalement gratuit à l’étranger. Reste que l’on regrette que Pocketalk n’offre pas cette possibilité de téléchargement préalable.

 

Les traductions sont immédiates, avec de rares fautes.

 

Cela éviterait toute contrainte de connexion au réseau. Enfin, que ce soit Pocketalk ou Google Trad, des fautes sont commises de part et d’autre. Dès que l’on sort de simples phrases à traduire, comme « Quelle est la direction de… » ou « Pourriez-vous m’accompagner jusqu’à… », la traduction au long cours de phrases entières qui s’enchaînent se révèle parfois plus hasardeuse et sans la moindre ponctuation.

 

Plus de commodité pour Pocketalk

Malgré ses deux ans d’abonnement inclus, Pocketalk dont l’autonomie est de 7 heures en conversation reste donc très cher. L’investissement en vaut-il la peine ? Sans doute si l’on voyage beaucoup, et si l’on voyage beaucoup dans le cadre professionnel. On peut ainsi apprécier l’aspect sécurité et confidentialité de l’objet. Tout le monde n’a pas forcément envie de mettre dans les mains d’un inconnu son smartphone afin qu’il traduise la réponse à une question qu’on lui aura posée. La commodité d’emploi reste aussi un argument majeur.

 

Un mode conversation permet de traduire les propos de deux interlocuteurs.

 

Et l’on sortira sans doute plus facilement le petit traducteur que son smartphone dernier cri en pleine rue dans un pays lointain pour demander son chemin… N’empêche qu’une fois au restaurant, c’est Google Traduction qui fera foi. Son système de reconnaissance d’écriture depuis la caméra du smartphone*** (ou en copiant/collant un texte) permettra de décrypter en temps réel le menu, une fonction que Pocketalk ne possède malheureusement pas.

 

* 55 langues traduites en paroles et texte, 19 langues en texte.

** 103 langues traduites, plus de 100 en texte.

*** 37 langues traduites.

 

Source.

Lynda Robei
Aucun commentaire !

Sorry, the comment form is closed at this time.